Nadège Bolota a exercé le métier d’aide-soignante pendant une quinzaine d’année avant d’entreprendre une formation d’Assistante en soins et santé communautaire (ASSC) via la validation des acquis de l’expérience. Récemment certifiée en tant qu’ASSC, elle met en avant dans cette interview les points forts de cette voie de formation, ses motivations, mais aussi les difficultés rencontrées.
Depuis de nombreuses années, Nadège travaille dans le secteur de l’aide à la personne en tant qu’aide-soignante ou auxiliaire de vie. En 2019, elle apprend l’existence d’un métier intermédiaire entre aide-soignante et infirmière, celui d’ASSC, qui lui a tout de suite donné envie de se former dans cette filière à l’OrTra santé-social.
« Je souhaitais évoluer dans mon métier en pratiquant des gestes techniques et avoir plus de responsabilités dans mon travail. J’avais envie, tout simplement, d’être plus valorisée dans ma profession et cette formation me le permettait ».
Nadège a toujours aimé aider les autres et se sentir utile. Elle apprécie d’être au contact des infirmières et des aides en soins et accompagnement (ASA) avec un rôle bien défini qui consiste à associer les soins d’hygiène et les soins techniques.
La formation d’ASSC a pu se faire en emploi pour Nadège, et ce pendant 18 mois. La principale difficulté pour cette maman de deux enfants a été de pouvoir concilier son travail, sa formation et sa vie de famille. Sur le plan pratique, le premier stage qu’elle a dû effectuer dans le cadre de la formation ne s’est malheureusement pas bien passé et il n’a pas pu être validé en raison d’un nombre d’heures insuffisant passé à réaliser des actes médico-techniques. Ce premier échec n’a pas ébranlé sa motivation et elle s’est rapidement mise à la recherche d’un nouvel endroit pour effectuer un nouveau stage.
Pour ce nouveau stage ASSC, J’ai eu la chance d’intégrer la maison de retraite du Petit-Saconnex à GENEVE. Cette expérience a été très enrichissante sur le plan professionnel et j’ai apprécié de travailler avec les résident·e·s et les équipes de soignant·e·s. Je tiens à remercier Mme Raquel Gianini, praticienne formatrice, qui fait un travail exceptionnel auprès des stagiaires et qui m’a soutenu et motivé au sein de cette institution.
Nadège a réussi ce stage avec succès ainsi que toutes les exigences liées à la formation d’ASSC. Si certains ont parfois tendance à considérer la validation des acquis de l’expérience comme une voie de formation moins exigeante, l’exemple de Nadège illustre clairement le contraire. Du premier échec dans la validation du stage, elle a su rebondir et se remettre sur les bons rails de la formation. Elle est maintenant certifiée et va bientôt entamer un nouveau défi en intégrant une équipe à l’imad, dans les soins à domicile.